[Fr] Copacabannark – Les sables de… (minibar)

L’union fait la force. Cet adage qui existe depuis quelques siècles reflète parfaitement l’esprit du clan Katapult, et plus particulièrement lorsque ça gravite autour d’Ark, son pilier historique (si l’on peut dire). Car oui, Ark n’est jamais meilleur que lorsqu’il s’associe avec ses comparses. La mémoire collective mondiale se souvient des énormes ravages irréversibles du Boulevard rushchouard en compagnie de Krikor (surnommé le Bricol’Boy dans les milieux autorisés) sur le désormais mythique KrikArk. Alors qu’on attend avec impatience les Cerveaux Lents (nouveau projet combinant Ark + Mikaël Weill, l’une des dernières recrues de la bande), on va s’attarder un moment si vous le voulez bien sur Les sables de… petite pièce d’orfèvrerie produite par un duo déjà auréolé de prestige après deux passages sur Perlon : Copacabannark, alias Cabanne, et de… de… hum… son nom m’échappe… Saperlipopark! Allez trêve de plaisanteries. La sixième sortie de l’excellent et surprenant label de Cabanne himself, minibar, c’est l’histoire de deux parigots qui se retrouvent après des vacances d’été cheloues, passées dans des endroits autres que tridimensionnels, et qui nous racontent leurs souvenirs en quatre titres, ultra-épais et bien sûr extra-bondissants. Là où une grande majorité de producteurs se seraient égarés dès le troisième virage, nos petits français excellent dans ce qu’ils savent faire de mieux : une musique remplie de dizaine de samples, hérités d’une tradition Herbertienne, et pleine de bon sens dada.

Tout d’abord Smoke in plane et ses voix hachées et délabrées, réchauffées par une basse funk écourtée et un petit piano espiègle qui passe une fois toutes les 36 mesures ; Fauxrest et son piano sorti des meilleurs cabarets à pin-up (pas encore à gros seins new-look) de la Belle Epoque, alimenté par un groove qui nous ramène au morceau Satanark sur Alleluyark ; Cubirm et sa maternité de piafs complètement en manque, avec encore un groove minimal de tueur, dégingandé par la petite (mais costaude!) basse de synthé en léger écho qui rend le track irrésistible ; et enfin on termine par le meilleur, le plus original, Ouane forzechow où apparaissent des petites nappes laissant place à une sublime envolée de violons ambiance Hitchcockienne, agrémentée par de micro dialogues dans la langue de Shake-spear (évidemment), une basse terribeuule, et un travail sur les sons (voix, fx’s, enfin tout!) vraiment ENORME. Bref en dire plus ne servirait à rien, tant je suis certain que vous vous êtes déjà jetés sur les extraits audio pour voir de quoi il en retourne. Super disque, supers gars, super label. Et en plus je ne suis même pas payé pour dire tout ça. C’est qu’il doit vraiment y avoir une raison. Ah… ces sables mouvants… la twillight zone… Toudoudou-dou… Hann.. bip-bip… dowwnn.. beuu!… oohh!… Tchak! ;-)

Ouane forzechow

Cubirm

One thought on “[Fr] Copacabannark – Les sables de… (minibar)