Les Nôze sont de retour, et ça déménage! Pour leur deuxième album, Nicolas Sfintescu et Ezéchiel Pailhès nous livrent ici un How to dance hédoniste / épi-curieux, qui donne avant tout l’envi de ramener ses copines et de monter le son pour démarrer la surprise-party du siècle. Continue reading
Monthly Archives: May 2006
[Fr] Damian Lazarus & Matt Styles – Get lost (crosstown rebels)
“This album is very exciting actually […] it is going to contain music that will just blow people’s heads off”. Forcément quand on lit les propos de Damian Lazarus, on est plus que pressé d’écouter son dernier double mix album qu’il a réalisé avec son comparse Matthew Styles. Get Lost n’est pas le troisième volet de la série Rebelfuturism déjà initiée par Damian sur son label, mais ça en a la qualité ! Du moins pour le mix de Damian…
[Fr] Soylent Green – La forza del destino (playhouse)
Derrière Soylent Green se cache un homme bien (re)connu : Roman Flügel. L’autre moitié du duo Alter Ego sort ce mois-ci un album, ou plutôt une compilation agrémentée de quelques titres, avec son projet electro-minimal-bizarre Soylent Green. Découvert sur la première compilation Famous when dead, il a sorti sur le label playhouse quatre maxis (96-98-2000-2002), dont les meilleurs titres se retrouvent sur La forza del destino, augmentée de quatre inédits. Pour tenter de définir le style, disons que c’est très proche des bizarreries minimales, exploratrices, légères et un peu espiègles des débuts de playhouse (la bonne époque quoi). Les nouveaux titres n’offrent malheureusement pas de plus-value à l’œuvre : Stay stupid et Humpty acid n’apportent rien et sonnent plat, quant à Camera obscura avec son sample d’ Indeep – Last night a dj saved my life – on peut se remettre l’original dans ghetto blaster et en rester là. Enfin le titre éponyme, La forza del destino, est quasiment l’exacte réplique de son remix pour le Jogging beat de Rework, sans le coté dirty toutefois (et l’effet de surprise en moins) mais quand même très efficace.
Au final cela reste un disque très agréable à écouter, une fois qu’on a compris comment les morceaux (aux structures bigarrées et aventureuses) fonctionnent. Plus riche, varié et inventif que la majorité des sorties minimales d’aujourd’hui, c’est un bon « secure stuff » comme dirait Sleeparchive.
On the balcony
Not to be named
[Fr] AFX – Chosen lords (rephlex)
Après un flot de onze maxis largués de nul part et sur une très courte période (six mois, de janvier à juin 2005), le génie Aphex Twin, alias Richard D. James, remet ici une synthèse cd de ses Analord pour les étourdis qui seraient passés à coté, ou les malchanceux qui ne possèdent pas de platine vinyle. Sorti non pas sur warp, sa maison d’accueil, mais sur sa propre structure, le très réputé label Rephlex, on ne trouve aucun inédit, ni bonus sur cette compilation. Peu importe. En utilisant seulement des instruments analogiques sans l’aide d’ordinateur, le king des Cornouailles est revenu à une méthode de travail “archaïque” en s’imposant des limatations technologiques. On retrouve alors des sonorités old-school sur des synthés tourmentés, des TB-303 bizutées, des boites à rythmes “classiques” décalquées, peu d’effets, le tout dans un ensemble forcement complexe et malmené. Autour d’une architecture parfois violente (Fenix funk, Reunion) les mélodies sont mélancoliques, infectées par des ambiances nerveuses et sombres, les sonorités sont vibrantes, chargées d’émotions dans un univers intemporel, dur, presque impossible à transcrire aux néophytes qui n’ont jamais été approchés par l’expérience Aphex Twin. Tous les titres, sélectionnés parmi les quarante issus des maxis par Richard D. James, sont vraiment bien (excepté l’anémique Batine acid), et prouvent une fois de plus la supériorité de ce compositeur aussi discret que génial. Une oeuvre variée, peut être pas aussi ultra-innovante que ses anciennes productions, mais posée et assurée d’une main de maître. En attendant son prochain (vrai) album sur warp, prévu pour fin 2007.
Fenix funk
Pwsteal.ldpinch.d
[Fr] Lazy Fat People – Big city / Dark water (border community)
Derrière la dernière signature du label Border Community se cachent Mirko Loko et Raphaël Ripperton. Ce dernier ne vous dit probablement rien mais c’est un des pensionnaires du label Crosstown Rebels, il était d’ailleurs l’auteur de l’Ep The Panther sous son pseudo Rayon. Continue reading
[Fr] Radio Slave – My bleep (rekids)
Un mélodie déglinguée … qui surgit hors de la nuit … c’est un peu ce qu’on se dit la première fois qu’on entend la dernière production de Radio Slave sur leur tout nouveau label rekids. Continue reading
[Fr] Interview : Sleeparchive (berlin)
C’est l’une des grandes révélations de l’année 2005. A 30 ans, le mystérieux et talentueux Sleeparchive alias Roger Semsroth, se pose en rénovateur d’une techno minimale “bleepy” et réussi en cinq maxis seulement à conquérir le cœur de la planète techno. Avec ses titres joués dans le monde entier, les soutiens des plus grands dj internationaux dont le patron du label minimal de référence m_nus, Richie Hawtin, qui l’a d’ailleurs compilé sur son dernier “mix”, il s’impose comme l’une des figures incontournables des musiques électroniques actuelles, distillant son incroyable live dans toute l’Europe et en Amérique du Nord ((lire le report au Cabaret Sauvage). C’est donc un honneur, sublimé par une immense joie pour Boing Poum Tchak! de le rencontrer, et par la même occasion, de faire sa première interview en France. Continue reading
[Fr] Portrait de David Holmes
David Holmes née le 14 février à Belfast en Irlande du Nord d’une famille de dix enfants dont il est le benjamin. Adolescent il écoute du punk-rock et devient dj à l’âge de 15 ans en jouant dans les pubs et les clubs aux alentours de sa ville. Pendant quelques années il va découvrir toutes les définitions du groove au-travers le soul jazz, le Modern rock, la Northern Soul et la Disco.