[Fr] Portrait : Daniel Bell – m_n_mal legend

daniel bell

Attention légende vivante ! Influencé aussi bien par la house de Chicago qu’il dépouilla que par les travaux de Philip Glass ou Steve Reich sur la musique répétitive, Daniel Bell (alias DBX) est l’un des acteurs à l’origine de ce que l’on nome aujourd’hui le courant « minimal » de la musique électronique dansante.

Natif de Sacramento en Californie, Daniel Bell passe son enfance et son adolescence à Toronto, avant de déménager pour s’installer dans la Motor City. Là-bas, sa carrière commence par une collaboration de haut vol avec deux bidouilleurs qui tiennent un jeune label indépendant (Plus 8, l’un des fers de lance de la genèse techno) : John Acquaviva et Richie Hawtin. Ensemble, ils donnent naissance en 1990 au groupe Cybersonik et créent un buzz incroyable dès leur premier maxi, le mémorable Technarchy (un classic encore compilé aujourd’hui). L’aventure dure environ deux ans. Peu de temps après, Daniel monte sa propre structure Accelerate et sort quelques disques sous le pseudonyme DBX, jusqu’à ce qu’arrive un morceau incroyable qui le fait exploser, l’hypnotique et éternel Losing Control en 1994. Grâce à cet irrésistible succès, il fonde sa société de distribution 7th City, qui deviendra plus tard l’un des labels « minimal » les plus réputés, accueillant notamment John Tejada, Anthony Shakir, Jeff Samuel ou encore celui qu’on peut considérer comme le Daniel Bell français pour son goût du minimalisme (et du jazz) avant-gardiste dans l’hexagone : Cabanne. Il réside depuis l’an 2000 à Berlin et a notamment sorti un dj mix en 2003 toujours d’actualité The Button-Down Mind Strikes Back! ainsi qu’une rétrospective de ses meilleurs morceaux (Blip, Blurp, Bleep) sur le label français Logisitc. Alors un tour d’horizon au Batofar de l’histoire de la techno minimale en mix par l’un des fondateurs de ce style, ça ne se rate sous aucun prétexte !

Initialement publié dans le Batofar magazine

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